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Ces dernières années, nous assistons de plus en plus à la mobilisation de l’IRM de la prostate en faveur de la détection d’un cancer.

Sur quels arguments scientifiques repose cette tendance ? Comment l’IRM de la prostate permet-t-il de détecter la présence de cellules cancéreuses dans le corps ? La réponse vous est donnée par le docteur Jean Pierre Giolitto.

L’échographie classique : une solution dépassée ?

Certes, l’échographie classique reste la méthode de dépistage la plus facile d’accès en France. Néanmoins, depuis quelques années déjà, elle a commencé à montrer certaines limites, notamment quand il s’agit de détecter des pathologies assez graves comme le cancer de la prostate.

De plus, en France son coût n’a pas du tout diminué ! Elle devient donc peu à peu une technique obsolète, qui justifie ce virage vers l’IRM.

L’IRM : la meilleure imagerie médicale

Pour détecter le cancer de prostate de manière précoce, il n’y a rien de mieux que l’IRM (imagerie par résonance magnétique) de la prostate ! Cet examen d’imagerie est le plus performant pour des raisons tout à fait logique :

  • Il détecte l’étendue la présence de cellules cancéreuses dans la prostate
  • Il permet de déterminer si la capsule prostatique, les vésicules séminales ou autres ganglions pelviens furent atteints
  • Il favorise la réalisation d’un examen approfondi des aspects de la tumeur
  • Il détermine s’il existe un quelconque contact entre la tumeur, la capsule de la prostate et les vésicules séminales.
  • Etc.

Malheureusement, l’IRM de la prostate est un examen qui reste difficile d’accès dans plusieurs régions de l’Hexagone. La pénurie de machine dédiée à cet effet fait qu’il est parfois nécessaire de parcourir plusieurs kilomètres pour pouvoir en profiter.

Bien évidemment, le meilleur moyen d’éviter un éventuel cancer de la prostate reste d’avoir un mode de vie sain et de s’abstenir de certaines mauvaises habitudes qui favorisent la présence d’une telle maladie (exemple : la cigarette).