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L’Association marocaine d’endo-urologie (AMEU), a organisé le deuxième congrès nord-africain d’urologie. Un congrès qui a mis la lumière surtout sur la médecine régénérative, la sexologie et les cancers de la prostate et de la vessie.

L’université Mohammed VI des sciences de la santé a accueilli, du 11 au 13 février 2021, au niveau du Centre des Congrès le 2e congrès nord-africain de l’urologie et 9e congrès international du nouveau débat en urologie experts sous le thème : « endo-urologie : défis et actualités ». Cette rencontre scientifique est une occasion pour échanger autour des connaissances et favoriser la formation continue, grâce à la participation d’experts marocains et de renommés internationaux. 

 Après deux journées d’échanges, dédiées aux thèmes de l’endo-urologie, des cancers du rein et de la prostate, entre autres, le congrès de l’urologie a consacré sa dernière journée à la médecine régénérative et la qualité de vie à travers deux sessions animées par plusieurs experts. 

Le Professeur Redouane Rabii, urologue, sexologue et président de l’AMEU et initiateur de ce congrès avait expliqué qu’il s’agit de débattre de toutes les innovations en urologie, très engagé, notamment dans la lutte pour la réduction du cancer de prostate qui, dit-il, est le premier cancer chez l’homme. Il fait également part de son inquiétude concernant le cancer de la vessie causé notamment, dans 50% des cas, par la consommation de tabac. 

Enfin, le professeur se montre confiant quant à la médecine régénérative qu’il considère comme la médecine du futur, «la seule qui permette de rajeunir et de traiter des maladies incurables ». 

Professeur Imane Kendili, psychiatre, addictologue et sexologue, confie que « plus de 30% des hommes de plus de 40 ans » vivent avec des dysfonctions érectiles importantes et ont du mal à avoir une activité sexuelle avec leurs partenaires. Parmi les causes : les cigarettes et l’alcool. Son combat : améliorer la qualité de vie sexuelle à travers la chirurgie pénienne, améliorer la qualité de vie à travers des exercices physiques et à travers la réduction des risques en matière de consommation de cigarettes et d’autres substances.

Les travaux réalisés par les médecins et chercheurs nord-africains ont délivré des résultats pour lesquels les urologues tel que Jean-Pierre Giolitto de Paray le Monial sont tout à fait d’accord. L’impact majeur de l’alcool et du tabagisme sur les fonctions sexuelles de l’individu ne peut désormais plus être ignoré.