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La vessie, qui est un organe de notre système urinaire, peut être touchée par diverses pathologies, dont des polypes. Il faut savoir qu’ils représentent le 2e rang des tumeurs urologiques, après le cancer de la prostate. Cette pathologie nécessite, comme le rappelle Jean-Pierre Giolitto, une consultation rapide auprès d’un urologue.

Qu’est-ce qu’un polype de la vessie ?

Un polype de la vessie (ou tumeur de la vessie) représente une prolifération de cellules. Cette pathologie touche particulièrement les hommes qui sont trois fois plus concernés que les femmes.

Elle est généralement superficielle et bégnine mais elle peut dans certains cas s’avérer cancéreuse. C’est le cas lorsque les tumeurs de la vessie infiltrent le muscle, pouvant entraîner des métastases à distance.

Les symptômes et traitements d’un polype de la vessie 

Il faut savoir qu’un polype de la vessie peut rester longtemps asymptomatique. Mais l’un des principaux symptômes est la présence de sang dans les urines (l’hématurie) ainsi que les troubles de la miction. En cas d’apparition de ces symptômes, il est urgent de consulter un urologue qui pourra alors prescrire différents examens.

Ce professionnel de santé va en effet commencer par demander à son patient de passer un ECBU (l’examen cytobactériologique des urines). Une échographie rénale, une fibroscopie de la vessie (la cystoscopie) et un scanner de la région pelvienne peuvent également être nécessaires pour que l’urologue pose son diagnostic.

Si la présence de polypes de la vessie est avérée, il est généralement nécessaire de procéder à une ablation : la résection endoscopique de vessie. Cette intervention permet d’enlever les polypes mais aussi de les analyser afin de déterminer le risque d’agressivité et de récidive. En fonction de la nature des polypes, d’autres traitements peuvent être recommandés par l’urologue, comme la cystectomie totale.