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Si en France, le cancer du rein est le 9e cancer de l’adulte, et le 3e cancer urologique en matière d’incidence (après les cancers de la prostate et de la vessie), les résultats récemment publiés par Ipsen soufflent un vent d’optimisme. Les professionnels, comme Jean-Pierre Giolitto, urologue à Paray le Monial, suivent ces études avec la plus grande attention.

Les résultats prometteurs du Cabometyx

Il faut avant tout rappeler que le laboratoire Ipsen a acquis en 2016 les droits exclusifs de commercialisation de la molécule cabozantinib, qui n’est autre que le principe actif du Cabometyx, pour les territoires hors Etats-Unis et Japon.

Ipsen a alors mené des études portant sur le Cabometyx dans le cadre du cancer du rein. Les résultats de la phase 3, réalisée avec l’Opdivo de Bristol Myers Squibb,  viennent d’être partagés, et sont particulièrement encourageant : « Chez les patients recevant Cabometyx en combinaison avec Opdivo, la médiane de la survie sans progression, définie comme le critère principal de l’essai, a doublé par rapport aux patients recevant seulement le sunitinib ». On assiste ainsi à des améliorations significatives chez les patients atteints d’un carcinome du rein avancé.

Le contexte actuel du cancer du rein dans le monde

Ces résultats insufflent un peu de positivisme dans un contexte actuel où plus de 400 000 nouveaux cas de cancer rénal sont diagnostiqués chaque année dans le monde. Il faut à ce titre savoir que pour environ 90% des cas, les patients sont atteints de carcinome, ce qui en fait le type de cancer du rein le plus courant.

Cabometyx est actuellement autorisé en Europe et au Canada pour traiter le carcinome hépatocellulaire (CHC) et il est également approuvé dans 54 pays pour le traitement du carcinome rénal avancé chez les adultes (dans le cas où ils aient au préalable reçu une thérapie qui cible le facteur de croissance de l’endothélium vasculaire).